La poussée des dents suit un système physiologique, mais également un enchaînement séquentiel. À l’âge de six mois, les dents primaires également connues sous le nom de dents de lait commencent à apparaître. Vers l’âge de six ans, vous pouvez observer la survenue des dents permanentes. Les dents de sagesse apparaissent uniquement vers la fin de l’adolescence, entre 17 et 21 ans. Pour les petits curieux, retenez qu’il s’agit des troisièmes molaires. Dans certains cas, la poussée des troisièmes molaires peut engendrer des problèmes dentaires douloureux.
Se faire extraire les dents de sagesse : est-ce vraiment nécessaire ?
Avant d’aller plus loin, il est très important de répondre à la fameuse question : quel est le rôle des dents de sagesse ? Sachez que le nombre de dents de sagesse varie d’une personne à une autre. Certaines en ont 4. D’autres possèdent uniquement deux ou trois molaires. Certaines gens n’ont pas du tout de dents de sagesse. Il est très rare de voir une personne qui possède trente-deux dents. Retenez-en. Jadis, ces dents tenaient un rôle très important. Les Homo sapiens s’en servaient pour mastiquer les aliments coriaces.
Mais au fil des années, la mâchoire humaine ainsi que l’alimentation ont bien évolué. Pour cette raison, les dents de sagesse ne sont plus très utiles. Vous pouvez les enlever de façon préventive. Le saviez-vous qu’extraire ces dents permet de préserver votre dentition ?
D’ailleurs, les dentistes conseillent souvent l’extraction de ces troisièmes molaires pour vous assurer un joli sourire. Car chez certains patients, la poussée d’une dent de sagesse entraîne un chevauchement ou un mauvais alignement dentaire. Est-ce que vous devriez procéder à une extraction ou non ?
Quand et où subir une extraction des dents ?
L’une des raisons très fréquentes qui peuvent justifier cette intervention est la prévention des infections bucco-dentaires ou d’une inflammation. Surtout quand cette dernière reste semi-incluse. Cela signifie qu’elle est à moitié sortie, l’autre moitié est encore recouverte par la gencive. Dans ce cas, l’espace entre la gencive et la dent devient un refuge idéal pour les bactéries et les résidus alimentaires. Cela entraîne une infection des tissus de soutien, mais également une formation d’abcès. Et le pire ?
Ni l’utilisation d’un soin dentaire ni un brossage régulier ne peuvent éradiquer complètement ce problème. Certains praticiens suggèrent également ce type d’intervention pour empêcher ou stopper complètement le développement des caries. Qui contacter pour l’opération ?
Pour éviter d’aggraver votre situation, il est recommandé de prendre rendez-vous chez un expert de la santé bucco-dentaire.
Les astuces efficaces pour soulager au mieux la douleur de troisièmes molaires
Bonne nouvelle, sachez qu’en attendant votre rendez-vous chez votre dentiste, vous pouvez avoir recours à des astuces naturelles pour apaiser la douleur. Le remède le plus simple et le plus efficace pour soulager les maux liés à une dent de sagesse est le bain de bouche d’eau salée.
Le sel est très reconnu pour ses propriétés décongestionnantes. Pour ce premier remède de grand-mère, il vous faut une tasse d’eau tiède et une cuillère à thé de sel. Mélangez ces deux ingrédients. Une fois le sel bien dissout, rincez votre bouche avec la solution pendant au moins trente secondes et recrachez. Cette solution n’a aucun effet secondaire. Vous pouvez l’utiliser plusieurs fois par jour.
Cette solution ne vous convient pas. Alors, foncez vite dans votre cuisine et fouillez dans votre armoire à épices. Prenez un clou de girofle. Attention, ne le coupez pas. Placez un clou de girofle entier sur la zone douloureuse et laissez-le quelques minutes dans la bouche. Si vous n’avez pas de clou de girofle entier, l’huile essentielle fera l’affaire. Il suffit de verser quelques gouttes sur un coton et de l’appliquer sur le point douloureux.
Information : le girofle est réputé pour ses propriétés anti-douleur et anti-inflammatoires, antiseptiques. Cependant, si vous êtes enceintes, il vaut mieux demander l’avis de votre médecin. Pour mieux apaiser la douleur, vous pouvez également avoir recours à un analgésique comme le paracétamol ou l’ibuprofène. Ces médicaments sont disponibles en vente libre dans les pharmacies ou les parapharmacies. Cependant, n’en abusez pas. N’hésitez pas à demander la dose journalière au pharmacien ou à lire la notice minutieusement.
Les bons réflexes à adopter après l’intervention
Après l’intervention chirurgicale, il se peut que vous ressentiez un peu de douleur ou d’une gêne. Pour mieux vous concentrer pendant la journée ou mieux dormir la nuit, utilisez une poche de glace.
Une astuce qui est très simple, mais efficace. Si vous n’avez pas de poche de glace, prenez un sachet plastique rempli de glaçon et enveloppez-le dans un linge bien propre. Après l’extraction, vous pouvez également avoir recours à un antalgique. Pour éviter d’aggraver votre situation, il est également conseillé de modifier votre alimentation. Surtout pendant les trois premiers jours après l’intervention.